Chronologie: Ionel Teodoreanu 1897-1954* 1897 6 janvier, 12 heures 10, naissance à Iaşi, rue Ştefan cel Mare, de Ioan Hipolit Teodoreanu, deuxième fils d’Osvald Teodoreanu et de Sofia Teodoreanu (née Muzicescu).
1904-1908 Classes primaires, à l’école allemande de Pitar-Moş à Bucarest, puis à Iaşi.
1908-1909 Ionel entre au Lycée Lazăr de Bucarest.
1909-1916 Teodoreanu est interne au Lycée national de Iaşi. Dans les grandes classes, il a pour collègues Mihai Ralea, Demostene Botez, D. I. Suchianu et Mimi Sevastos. Il a un moment comme professeur de roumain Calistrat Hogaş, surnommé moş Surtuc.
1916-1917 La Roumanie entre dans la première guerre mondiale aux côtés de l’Entente, après une neutralité de deux ans. Après le baccalauréat, Ionel est incorporé dans une unité militaire à Botoşani. Mais il ne sera pas envoyé au front.
1918 À Noël, Teodoreanu fait la connaissance d’une cousine des filles Delavrancea, réfugiées à Iaşi: Lily Lupaşcu [Lupasco], née le 17 octobre 1897 en France d’un père diplomate roumain et d’une mère française, et qui deviendra son épouse deux ans plus tard. Mort du frère de Ionel, Laurenţiu (dit Puiu), sur le front aérien français.
1919 En une seule année, Teodoreanu prépare tous les examens de la licence à la Faculté de Droit de Iaşi. Demostene Botez lui fait rencontrer Garabet Ibrăileanu, auquel il se lie d’une profonde amitié. Début de Teodoreanu dans la revue de Iaşi Însemnări ieşene («Notes de Iaşi»), dirigée par Mihail Sadoveanu et George Topârceanu, avec Jucării pentru Lili («Jouets pour Lily»), une suite de poèmes en prose et de notations métaphoriques.
1920 15 février: mariage avec Lily Lupaşcu à Iaşi. L’épouse de Teodoreanu deviendra célèbre comme écrivain sous le psudonyme de Ştefana Velisar. Mars: réapparition à Iaşi de Viaţa Românească («La Vie roumaine»), qui avait cessé en 1916. Teodoreanu collaborera régulièrement à cette revue.Teodoreanu obtient sa licence en droit et commence sa carrière d’avocat en s’inscrivant au barreau de Iaşi.
1921 3 décembre: naissance des deux jumeaux de Teodoreanu: Ştefan et Osvald.
1922 Parution du premier volume de l’écrivain, Uliţa copilăriei («La ruelle de l’enfance»), aux éditions «Cultura naţională» [«La culture nationale»].
1925-1927 Parution chez «Cartea Românească» [«Le livre roumain»] des trois volumes du roman La Medeleni: Hotarul nestatornic [«La marche mouvante »] (1925), Drumuri [«Chemins») (1926), Între vânturi [«Aux vents»] (1927). Auparavant des fragments sont publiés dans Viaţa Românească et Adevărul literar şi artistic («La Vérité littéraire et artistique») à Bucarest.
1928 Parution chez «Cartea Românească» du roman Turnul Milenei («La Tour de Milena»).Teodoreanu reçoit à Bucarest le Prix Femina pour La Medeleni.
1929 Parution chez «Cartea Românească» du roman Bal mascat («Bal masqué»).
1930 24 juillet: Teodoreanu prend la succession de Iorgu Iordan comme directeur du Théâtre national de Iaşi. La rédaction de la revue Viaţa Românească part s’installer à Bucarest avec la plupart de ses membres.
1931 Voyage à Constantinople avec Lily et Mihail Sadoveanu. Parution chez «Cartea Românească» de Fata din Zlataust («La fille de Zlataust»), roman en deux volumes.
1933 Parution chez «Cartea Românească» de Golia, roman en deux volumes.Publication à Iaşi de Crima de la 13 septembrie («Le crime du 13 septembre»), plaidoirie magistrale de Teodoreanu dans une affaire d’homicide.En fin d’année, Teodoreanu quitte la direction du Théâtre national de Iaşi.
1934 Parution chez «Cartea Românească» du roman Crăciunul de la Silvestri («Le Noël de Silvestri»).
1935 Parution chez «Cartea Românească» du roman Lorelei .
1936 Parution chez «Cartea Românească» de Arca lui Noe («L’Arche de Noé»), roman en deux volumes dédié à G. Ibrăileanu, mort récemment.
1937 Parution chez «Cartea Românească» du roman Secretul Anei Florentin («Le secret d’Ana Florentin»).Mort d’Osvald Teodoreanu, père de l’écrivain.
1938 Parution chez «Cartea Românească» du volume În casa bunicilor («Chez les grands-parents») et du roman Fundacul Varlamului («Le grèbe de Varlam»).Teodoreanu s’installe avec sa famille à Bucarest, dans un immeuble sis au 55 Intrarea romană, et où il restera jusqu’en 1953. Il s’inscrit au barreau de Bucarest.
1939 Parution chez «Cartea Românească» du roman Prăvale-Baba.
1940 Parution chez «Cartea Românească» du conte Ce-a văzut Ilie Pânişoara («Ce qu’a vu Ilie Petit Pain») et du roman Tudor Ceaur Alcaz, I. Grave opération chirurgicale effectuée par Liviu Câmpeanu, à qui Teodoreanu dédiera Masa umbrelor («La table des ombres»)..
1941 Parution chez «Cartea Românească» de Reîntoarcerea în timp («Le retour dans le temps») et de Tudor Ceaur Alcaz, II.
1942-1943 Parution chez «Cartea Românească» de Tudor Ceaur Alcaz, III et IV.
1945 Parution chez «Cartea Românească» du roman Hai-Diridam.
1946 Parution chez «Cartea Românească» du roman La porţile nopţii («Aux portes de la nuit»).
1947 Parution, chez «Forum» à Bucarest, de Masa umbrelor («La table des ombres»).
1948 Parution, chez «Socec» à Bucarest, du roman Zdrulă şi Puhă («Zdrulă et Puhă»).
1952 Mort de Sofia Teodoreanu, mère de l’écrivain.
1954 3 février: mort de Ionel Teodoreanu d’une crise cardiaque, au n° 1 de la rue Căuzaşi à Bucarest, devant un magasin alimentaire.
__________ * Source: Nicolae Ciobanu, Ionel Teodoreanu. Viaţa şi opera [«Ionel Teodoreanu. Sa vie et son œuvre»], Bucureşti: Editura Minerva, 1970; Silvia Tomuş, Ionel Teodoreanu sau Bucuria metaforei «Ionel Teodoreanu ou la Joie de la métaphore»], Cluj: Editura Dacia, 1980.
|