Introduction

À LilyTeodoreanu

Când ai trăit o viaţă întreagă printre lucruri şi fapte aspre, purtându-ţi colţii condensatei tale singurătăţii; când ai trăit războiul, dându-ţi seamă că civilizaţia e o pictură, nu un organism viu, tenul unui fard, nu al sângelui; când ai simţit mereu că fiecare om, prieten ori duşman, e un copac vasal al codrului primordial, la umbra căruia, în loc de bancă, un lup aşteaptă, în crengile căruia, privighetoare, o gorilă clipeşte lubric; când te-ai deprins să nu mai socoţi viaţa ca un mănunchi de flori, idilic, cules de îngeri şi prefirat din poala lui Dumnezeu, ci ca o absurdă îndârjire milenară într-o vastă indiferenţă spaţială; şi când şuieri melodiile muzicei ca să nu scuipi, şi-ţi apleci ochii pe file ca să-i speli de viaţă, nu ca s-o găseşti acolo - e ciudat, foarte ciudat, să simţi deodată frăgezimea unui zâmbet omenesc, hărăzit ţie!

Quand on a vécu une vie entière parmi des choses et des faits âpres, en arborant les crocs endurcis de la solitude; quand on a vécu la guerre, en s’apercevant que la civilisation est une peinture, pas un organisme vivant, le teint d’un fard, pas celui du sang; quand on a senti continuellement que chaque homme, ami ou ennemi, est un arbre vassal de la forêt primordiale, à l’ombre de laquelle, au lieu de banc, un loup attend, et dans les rameaux de laquelle, rossignol, un gorille cligne de ses yeux lubriques; quand on s’est habitué à ne plus considérer la vie comme une gerbe de fleurs, idyllique, glanée par les anges aux pieds de Dieu, mais comme un absurde acharnement millénaire dans une vaste indifférence spatiale; et quand on siffle les mélodies de la musique pour ne pas cracher, et qu'on baisse ses yeux de la feuille pour les laver de la vie, non pour l’y trouver - il est étrange, très étrange, de sentir soudain la fraîcheur d’un sourire humain, à soi voué!

(Ionel Teodoreanu, La Medeleni, III, Între vânturi, 1927, p.48.)

 

Avant-propos

J'avais dix-sept ans quand je lus pour la première fois, en 1976, La Medeleni [«À Medeleni»] du Roumain Ionel Teodoreanu. Ayant appris la langue d'Eminescu en autodidacte, par la lecture des grands classiques et par de copieux  échanges épistolaires avec de jeunes gens de Roumanie, j'avais hésité quelque peu à m'engager dans la lecture d'une oeuvre monumentale en trois volumes totalisant 1365 pages, et d'un auteur dont j'ignorais absolument tout. La trilogie romanesque de Teodoreanu me plut à tel point que, nullement rebuté par la difficulté du texte original, j'engloutis en un été une oeuvre qui fut pour moi une véritable révélation esthétique.

Mes études de littérature et de linguistique roumaines, menées à Paris de front avec celles des lettres françaises, me permettraient, un peu plus tard, de me familiariser de manière plus intime avec les grands noms des littératures française et roumaine; mais aucun parmi les Roumains, sinon peut-être Eminescu, ne pouvait surpasser dans mon esprit l'auteur inoubliable d'un roman qui l'avait marqué si tôt de manière indélébile, à l'âge où les lectures laissent des impressions très vives. La Medeleni, c'était l'histoire d'une famille de Moldavie, suivie de 1907 à 1922, avec l'enfance, l'adolescence et l'entrée dans l'âge adulte des trois héros principaux, Dănuţ -- double de l'auteur -- et ses soeurs Olguţa et Monica; une enfance revécue sous nos yeux avec ses rires, ses chants, ses parfums, ses sensations fraîches, sa poésie et sa violence à la fois; la découverte des corps, de l'amour; trois destins emportés dans la tourmente du siècle; un chemin partant de l'aube lumineuse de la fleur, pour atteindre au soir et à la mélancolie née de l'ombre de la fleur; l'histoire de l'expérience d'une écriture, surtout, ou comment l'on devient romancier...1

Les études roumaines apportèrent par la suite maints démentis à la révélation que Teodoreanu avait provoquée chez moi, assez proche de celle que j'avais connue avec l'Aurélia et les Filles du feu de Nerval, ou avec À la recherche du temps perdu de Proust, dans Între vânturi surtout. M'étais-je complètement trompé? Avais-je lu La Medeleni à contresens? Je parcourais la critique roumaine consacrée au roman, avec un mélange de perplexité et d'effroi: Teodoreanu ne savait pas narrer2, et, quand par bonheur il y parvenait, c'était pour un "considérable public d'écolières et de galopins sentimentaux"3; sa vision du monde était limitée, sa problématique futile, superficielle, voire réactionnaire4, émanant tantôt d'un "écrivain aux exultations lyrico-sentimentales et à l'imagisme luxuriant"5, tantôt d'un "peintre de scènes gracieuses"6.

En juin 1990, je rencontrai à Aix-en-Provence le professeur Valérie Rusu, linguiste réputé tant en Roumanie qu'en France pour ses travaux remarquables sur la dialectologie balkanique et sur le roumain. Je le connaissais aussi indirectement, par son épouse Aurélia Rusu, éditrice d'Eminescu mais surtout -- qualité précieuse à mes yeux -- collaboratrice consciencieuse d'une édition des oeuvres choisies de Ionel Teodoreanu7. J'exposai à monsieur Rusu mon projet de thèse sur l'art romanesque de l'écrivain dans La Medeleni; il l'accepta avec enthousiasme et je préparai sous sa direction, dans un premier temps, un diplôme d'études approfondies à l'Université de Provence.

La thèse qu'on soutient ici est le développement de ce projet initial. On y étudie l'originalité romanesque de Teodoreanu dans son oeuvre la plus célèbre, par rapport à l'héritage laissé par les grands prosateurs roumains avant lui. Le travail se divise en quatre parties formant un tout organique, et construites selon un plan logique et dynamique: les différents aspects de la trilogie sont abordés selon une stratégie à la fois de découverte et de mise en évidence de l'originalité des procédés stylistiques.

Une première partie, intitulée « La Medeleni, le texte et l'avant-texte », fournit au lecteur un ensemble d'informations indispensables à l'entrée en matière, sur les principaux événements de la vie de Teodoreanu (chapitre 1), sur la genèse du roman et ses remaniements à travers les différents états de texte dont nous disposons, en manuscrits et en revues (chapitre 2). Le chapitre 3 fait le point sur le contexte littéraire, historique et social de la Roumanie des années 1925-1927, époque de la parution de La Medeleni, sur les conditions de la publication et de la réception de la trilogie par la critique et le public. La partie de présentation s'achève naturellement par un résumé analytique du roman-fleuve, utile au lecteur non roumanophone.

La seconde partie de la thèse, « Le roman de l'âge heureux », aborde La Medeleni selon la problématique dégagée auparavant, à partir de sa réception dans les années 1920 presque exclusivement comme récit de l'enfance. Dans un premier chapitre, il a paru nécessaire de dresser un bilan, à la suite d'un examen attentif de la prose roumaine consacrée à ce sujet, avant la publication de la trilogie de Teodoreanu: on a ainsi donné au lecteur un aperçu des motifs et des procédés dont l'écrivain hérite en 1925, année de parution de Hotarul nestatornic [« La marche mouvante »]. On a ensuite pu démontrer l'originalité de Teodoreanu par rapport à la représentation romanesque de la psychologie enfantine, et réfuter la thèse d'Eugen Lovinescu sur l'échec du romancier roumain dans la réalisation d'un véritable roman de l'enfance (chapitre 2). Dans «Le récit des années tendres », on a poursuivi l'apologie, en répliquant aux principaux arguments de la critique roumaine fustigeant la débilité narrative du roman, son inconsistance et son insignifiance narratives, son défaut de cohérence et d'ampleur architectonique. Grâce à une étude approfondie du texte, menée sans parti-pris, on a dégagé nettement les traits stylistiques saillants de La Medeleni, en en délimitant la part de convention et d'innovation par rapport aux devanciers de Teodoreanu, en soulignant surtout la contribution décisive de l'écrivain à l'art de la scène, du dialogue et du contrepoint, dans l'histoire du roman roumain, et l'adaptation d'un style nouveau à une vision nouvelle de l'enfance (chapitre 3).

La troisième partie, « Roman des images, images d'un roman », située au coeur même de la thèse, est une incursion plus avancée dans la micro-structure de La Medeleni. On y remarque un net changement de perspective, et le passage d'une vision globale de l'oeuvre, saisie dans son architecture d'ensemble (parties, chapitres, épisodes, scènes ... ), à une exploration stylistique en profondeur, jusqu'au niveau de la phrase et de ses parties. L'analyse de plus de 700 tropes du roman, selon leur position, leur volume, leur champ iconique et l'effet produit, a permis une lecture inédite de la trilogie roumaine, ainsi qu'une réfutation argumentée des accusations de métaphorisme et d' «imagisme lubrique» régulièrement portées par la critique à son adresse, depuis 1925. La troisième partie aboutit ainsi à des conclusions inattendues sur l'apport de Teodoreanu au roman roumain du XXe siècle, mettant en lumière un art de l'image au service d'un récit baroque à plus d'un titre, tendu vers l'expression à la fois d'un désir heuristique et d'une véritable combustion ontologique.

La quatrième et dernière partie de la thèse, enfin, est une herméneutique de La Medeleni, dans le prolongement de celle entreprise jusque-là à partir d'une simple micro-lecture de la figuralité d'exploration. L'étude du « roman des images » débouche logiquement sur le « roman du roman » et sur la spécularité de la trilogie roumaine. Conçue traditionnellement en Roumanie comme un Bildungsroman partiellement réalisé, l'oeuvre est lue désormais comme une réussite évidente du roman initiatique, au cours d'une exploration argumentée d'un parcours des protagonistes à travers l'univers fictionnel, et d'un dévoilement des caractéristiques de l'écriture hermétique mise en jeu surtout dans Între vânturi (chapitre 1, « Le roman du passage »). Mais, dans la mesure où le parcours du héros principal de La Medeleni mène à un roman intitulé lui aussi Medeleni, cette lecture orphique de la trilogie s'inscrit également dans la perspective spéculaire d'un récit métaphorisant ses principes de fonctionnement, et se dissolvant dans sa propre représentation. Ces caractéristiques confèrent au roman une modernité que la thèse met finalement en évidence (chapitre 2, « Le roman d'une écriture »).

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Le texte de référence utilisé est l'édition princeps de La Medeleni [« À Medeleni »], parue aux Editions Cartea Românească de 1925 à 1927: Hotarul nestatornic pour le premier volume [« La"marche mouvante »], Drumuri pour le second [« Chemins »] et Între vânturi [« Aux vents »] pour le dernier8. Teodoreanu n'a jamais revu cette édition, maintes fois reproduite telle quelle jusqu'à la seconde guerre mondiale, avec de menues erreurs de ponctuation et de graphie -- surtout dans les mots étrangers.

Sous le régime communiste, la trilogie roumaine a ensuite été victime d'une censure qui a obligé les éditeurs à tronquer légèrement le texte princeps, en éliminant deux remarques du narrateur non pas anti-russes mais anti-bolchéviques, au début de Între vânturi:

« Rusul e nemuritor, -- încheiase Vania, dar "marea noastră aliată" e o mâncare indigestă pentru stomahul românesc. Şi în protestul general, adăugase: -- În schimb România pe o foae de blinî, e un ingredient apreciabil pentru stomahul rusesc. »9;

et plus loin:

« Ruşii au devenit un popor de spioni, dintr-un popor de sclavi. Asta-i îngrozitoarea invenţie a bolşevicilor. Au etatizat mahalagismul, făcându-l spionaj. »10

De plus, les éditions contemporaines de La Medeleni comportent toutes plusieurs ereurs de découpage du récit, avec notamment des confusions sur les blancs interscéniques. Ces raisons expliquent le choix de l'édition de 1925-1927 comme texte de référence, qu'on a gardé avec son orthographe et ses moldovénismes. Pour la commodité du lecteur non roumanophone, on a accompagné les citations de la trilogie roumaine d'une traduction française en note infrapaginale. Les éléments roumains plus courts, comme les titres d'oeuvres, ont été translatés entre crochets. Quant aux propos des critiques roumaines discutées dans le corps de la thèse, on les a cités habituellement en français, afin de ne pas alourdir davantage la présentation et la clarté de la démonstration.

On a fait suivre la thèse proprement dite d'un ensemble d'annexes bibliographiques et d'un thésaurus, qui permettront à tous ceux que la littérature roumaine intéresse, et aux spécialistes du roman roumain en particulier, une exploitation scientifique de nos recherches. La liste des sources consultées donne une suite de références utilisées plusieurs fois dans le travail, concernant La Medeleni spécifiquement (108 titres), le roman roumain (17) et le roman en général (13). Une bibliographie critique et analytique passe en revue une bonne dizaine de références souvent utilisées et citées, avec un résumé et des commentaires. La thèse s'achève par un index des noms et des notions, qui permettra à un lecteur plus pressé de trouver rapidement réponse à des questions plus pointues.

Remerciements

Je remercie chaleureusement monsieur Valérie Rusu, professeur de langue et de littérature roumaines à l’Université de Provence, pour la confiance qu’il m’a sans cesse témoignée depuis le début de mes recherches. En 1990, il a accepté avec enthousiasme mon projet de thèse sur La Medeleni de Ionel Teodoreanu, et m’a laissé depuis lors - tout en me guidant - une grande latitude dans l’élaboration des concepts et des hypothèses - ce dont je lui sais gré. Fin connaisseur de la littérature roumaine moderne, et linguiste reconnu, monsieur Valérie Rusu était sans doute en France la personnalité la plus apte à diriger un tel chantier.

Madame Lily Teodoreanu, l’épouse du romancier étudié dans cette thèse, m’a accueilli plusieurs fois avec le sens de l’hospitalité qui caractérise les Roumains. Les entretiens que j’ai eus avec ce dernier témoin vivant de la littérature roumaine du XXe siècle finissant - née en 1897, elle fut proche des plus grands écrivains: Delavrancea, Sadoveanu, Arghezi, Cezar Petrescu... -- m’ont passionné et profondément motivé. Je lui dédie ce travail comme un hommage affectueux, à elle et à toute sa famille.

J’ai pu travailler intensément en Roumanie, où j’ai vécu de 1990 à 1992, détaché comme lecteur à Bucarest. Que soient donc remerciés aussi tous ceux qui ont facilité l’exécution matérielle de mes recherches durant ces deux années fructueuses -- le personnel et la direction de la Bibliothèque de l’Académie roumaine, qui, avec beaucoup de gentillesse et de courtoisie, m’ont permis de consulter les manuscrits de Teodoreanu et leur riche fonds de volumes et de périodiques -- , ainsi que ceux qui m’ont donné la chance de mettre mes travaux en valeur: l’Institut d’histoire littéraire de Bucarest, qui m’a invité à tenir en 1992 une communication sur Teodoreanu, et les Éditions de l’Académie roumaine, qui ont accueilli avec bienveillance, dans les pages d’une de leurs publications, l’une de mes contributions.

Ce travail de recherche aurait été ardu, sans l’aide et les conseils de monsieur Marin Bucur, chercheur à l’Institut George Călinescu et professeur de littérature roumaine à l’Université de Bucarest. J’ai tiré profit, depuis le début de mes recherches sur la littérature de son pays, en 1977, et particulièrement sur le romancier roumain Ionel Teodoreanu, de sa méthode littéraire, de son érudition, et de son ouverture d’esprit. Emporté par un mal foudroyant le 5 février 1994, à l’âge de 64 ans, Marin Bucur ne voit pas aujourd’hui, hélas, le résultat de quatre ans de travail. C’est à titre posthume que je le remercie ici amicalement, du fond du cœur.

Enfin, je remercie vivement les membres de mon Jury des remarques pertinentes qu'ils ont bien voulu me faire au cours de la soutenance, et sans lesquelles il m'aurait été impossible de parachever ce travail et de lui donner une valeur scientifique. J'ai apporté toutes les corrections nécessaires à la thèse, d'après leurs observations et critiques. Ces remarques bienveillantes m'ont fait prendre conscience des limites subjectives de ma démarche et des qualités de modestie que doit posséder un chercheur. C'est en quelque sorte la leçon qu'en tant que disciple j'ai tiré de mes maîtres, et je les en respecte davantage.

Ces corrections sont de trois types. D'abord quelques coquilles et fautes matérielles en français et en roumain, menues erreurs de traduction en notes de bas de page, signalées par les spécialistes du roumain. Ensuite, dans la seconde partie de la thèse, un glissement de sens du terme épique (nom masculin et adjectif), qui renvoie strictement en français à une catégorie littéraire, l'épopée, alors qu’il dénote le narratif en général en roumain. J’ai rétabli le terme propre la plupart du temps, sauf quand épique renvoie à l’épopée ou à la guerre parodiée par les enfants de La Medeleni. Enfin, dans la bibliographie générale, des ajouts de références placées auparavant dans les notes de bas de pages et des précisions sur les textes portant sur le roman en général.

                                                                                                                   Michel Wattremez

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1. On trouvera plus loin un résumé analytique plus précis du roman de Teodoreanu; voir infra.

2. George Călinescu, Istoria literaturii române de la origini până în prezent ["Histoire de la littérature roumaines des origines jusqu'à présent"], ed. A. Piru, Bucureşti: Editura Minerva, 1988, p. 753.

3. Mihail Sebastian, "Cazul Ionel Teodoreanu" ["Le cas Ionel Teodoreanu"], Cuvântul, IV, 1928 (1070), p. 1.

4. Thèse de Nicolae Ciobanu, lonel Teodoreanu, Viata şi opera [« lonel Teodoreanu, Sa vie et son oeuvre »], Bucureşti: Editura Minerva, 1970, 267 p.

5. Ibidem, p. 11.

6. Tudor Vianu, Arta prozatorilor români [« L'art des prosateurs roumains »], Bucureşti: Editura Contemporană, 1941, p. 368.

7. I. Teodoreanu, Opere alese, 7 volumes, Bucureşti: Editura pentru Literatură puis Editura Minerva, 1968-1981, coll. « Scriitori români ». Cette édition paraît au cours de la première «renaissance» teodorenienne parmi la critique (1963-1970). Le nom d'Aurelia Rusu ne figure que sur les volumes IV et V (La Tour de Milena, Bal masqué, Lorelei), à côté de celui de Nicolae Ciobanu, bien que le travail scientifique de la collaboratrice dépasse de loin le cadre de ces trois romans de Teodoreanu.

8. Voir infra.

9. T. F.: « Le Russe est immortel, avait conclu Vania, mais "notre grande alliée" est un plat indigeste pour l'estomac roumain. » Et, sous la protestation générale, il avait ajouté: « -- En revanche, la Roumanie sur une tranche de bliny est un ingrédient appréciable pour l'estomac russe. » (Între vânturi, p. 26.)

10. T. F.: Les Russes sont devenus un peuple d'espions, d'un peuple d'esclaves qu'ils étaient. Voilà l'effroyable invention des bolchéviques. Ils ont étatisé la gueuserie pour en faire de l'espionnage. » (ibidem, p. 56.)

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