Michel Wattremez La réception de Gérard de Nerval en
Roumanie (1855-1943)
CONSTANTINOPLE,
1843: L'IMPOSSIBLE VOYAGE
Nous
ne reverrons plus les rives du Bosphore, La
mer où Galata baigne ses pieds poudreux, Le
golfe dont la courbe a des formes d'amphore Et
qui les soirs d'automne aux couchants vaporeux Se
moire des reflets changeants du lophophore. Nous
ne reverrons plus les rives du Bosphore.
(Emile Vitta, Passage sur terre, 1938, "Scutari")
Gérard de Nerval séjourna du 25
juillet au 28 octobre 1843 à Constantinople, dernière étape de son périple
en Orient avant le retour vers la France par Malte et par l'Italie. Dans
cette ville perle du Bosphore, chantée plus tard par Dimitrie
Bolintineanu dans ses Brises d'Orient[1],
dans cette cité "où la nature vous assassine de beautés à bout
portant", comme il l'écrit dans une lettre à Théophile Gautier[2],
Gérard rencontra directement les Roumains. IL retrouvait là son ami
Camille Rogier, ancien compagnon de l'Impasse du Doyenné, qui le
"pilota dans les méandres du vieux Constantinople"[3]
et qui rentra en France avec lui, en décembre 1843.
Au début des Nuits du Ramazan,
dans le Voyage en Orient, Nerval et son compagnon se rendent aux
bazars d'Istambul et traversent une "longue rue tortueuse", bordée
de cafés francs "dont les tables sont chargées de journaux grecs et
arméniens"[4].
Et Gérard d'ajouter:
S'il affirme à bon droit le
caractère néo-latin de la langue roumaine, Nerval se trompe en parlant
de "journaux valaques et serbes imprimés en langue
roumaine". De toute évidence, le serbe est une langue slave, tout à
fait différente du roumain. Comment expliquer une telle erreur? On
n'oubliera pas que le Voyage en Orient tire parti d'une expérience
personnelle mais aussi des lectures de Nerval avant le voyage et du retour
en France jusqu'à la publication de l'oeuvre en 1851. Les Lettres sur
la Turquie d'Ubicini font partie de ces ouvrages qui ont apporté un
complément utile d'informations. La confusion de Gérard résulte d'une
mauvaise lecture de la première Lettre d'Ubicini. L'historien
regroupe les trois provinces de Valachie, de Moldavie et de Serbie[6].
Nerval en conclut trop rapidement qu'on y parle la même langue - le
roumain. Par ailleurs, comment l'écrivain français peut-il juger la
langue dans laquelle sont imprimés les journaux valaque "plus facile
à comprendre [...] que le grec", alors qu'elle s'écrit en caractères
cyrilliques jusque vers la moityié du XIXe siècle? Que Nerval ait réellement
vu à Istambul, en 1843, de tels journaux, ou que, brouillant les pistes,
il les ait vus non pas à Constantinople mais à Paris entre son retour
d'Orient et la publication du Voyage (1844-1851), on sait que les
feuilles roumaines publiées dans les Principautés, en Transylvanie et à
Paris, présentaient en première page leur titre en caractères latins
qui ne pouvaient manquer d'attirer l'attention de Nerval[7].
A Constantinople, où nous le
retrouvons en 1843, c'est encore une musique roumaine qui attire
l'attention de Gérard. L'auteur du Voyage en Orient rencontre dans
un café élégant de Péra, la ville franque, un ancien page de l'impératrice
Catherine II de Russie; l'homme lui demande s'il va au bal.
"Est-ce qu'il y a bal? répondis-je.
- Vous en entendez d'ici la
musique."
En effet, les accords stridents
d'un orchestre grec ou valaque arrivaient jusqu'à mon oreille.[8]
Peut-être s'agit-il d'un
orchestre composé de ces Roumains assez nombreux dans la capitale de
l'Empire ottoman? Nous apprendrons un peu plus loin qu'en fait l'orchestre
est grec, et que les danseurs viennent d'Ionie[9].
Plus intéressante est une
certaine remarque de Nerval placée dans le chapitre intitulée Visite
à Péra. Le narrateur est installé dans un caravansérail à
Istambul, mais il aime à revenir dans la ville franque "pour
reprendre langue avec les Européens"[10].
Un soir, on y joue au théâtre Buondelmonte de Donizetti. Après
avoir affirmé que la musique occidentale est aussi incompréhensible pour
les Musulmans que la nôtre pour nous, le narrateur précise:
C'est après une "nuit de
courses et de spectacles" occasionnés par le Ramadan que Nerval, si
l'on en croit le Voyage, rencontre pour la première fois un
Roumain bien identifié. Il retourne à Péra pour voir son "ami le
peintre":
On me dit qu'il avait déménagé
à Kouroukschémé chez des Arméniens qui lui avaient commandé un
tableau religieux.[12]
Le narrateur prend donc un caïfe
pour se rendre dans la matinée à Kourou-tcheshmé, sur la rive européenne
du Bosphore, où se trouve la demeure des "grands personnages arméniens"
qui accueillent son ami. Voici la description que nous donne Nerval de la
résidence et des invités:
Plusieurs Français se
trouvaient;réunis dans cette salle, admirant les cartons de fresques
projetées par le peintre, plusieurs attachés de l'ambassade française,
un peintre belge et l'hospodar de Valachie, venu pour les fêtes à
Constantinople.[13]
La famille arménienne laisse sa
demeure, avec valets et chevaux, à la disposition du peintre. Ce dernier
invite toute la petite société et le narateur revêtu de son costume
persan à une promenade qui les conduit d'abord à Arnaut-köy, où a lieu
une fête grecque, puis au palais d'été du Sultan, sur la côte d'Asie,
et enfin au couvent des derviches hurleurs, à Scutari[14].
Il est donc très probable que Gérard rencontra l'hospodar de Valachie lors de son séjour à Constantinople en automne 1843. Voire, plusieurs allusions dans la correspondance de Nerval montrent qu'il n'est pas question d'artifice littéraire. Le peintre de Kourou-tcheshmé n'est autre que Camille Rogier.
Dans une lettre adressée
à son père et datée du 19 août 1843, Gérard annonçait en effet: J'ai rencontré un peintre, M.
Rogier, qui m'a fait connaître plusieurs personnes du pays. Il vit dans
une famille d'Arméniens, qui sont de hauts dignitaires du sultan, de
sorte que les renseignements curieux ne manquent pas. On lui a abandonné
tout un palais au bord du Bosphore, que la famille n'habite que l'hiver.
Il y a là une bibliothèque dont je profite, ce qui est fort rare et fort
précieux pour le pays.[15]
La visite de Nerval et des
"attachés de l'ambassade française" chez les Arméniens est
donc une réalité. Quant à l'hospodar de Valachie, c'est le prince
Gheorghe Bibescu[16].
La correspondance de Nerval nous montre une nouvelle fois que l'écrivain
français non seulement rencontra l'hospodar de Valachie à Constantinople
en 1843, mais aussi qu'il le connut suffisamment pour que le prince invitât
Gérard à venir à Bucarest. En effet, dans une lettre adressée à
Gautier et datée Péra, le 7 septembre 1843, le voyageur écrit:
Fonfrède repart pour sa patrie;
moi je ne remonterai que dans un mois avec Rogier, qui va en Valachie et
en Servie. J'y resterai quelques jours. Il y a ici le grand hospodar du
lieu qui nous y promet un accueil des plus magnifiques; je ne serai donc
pas à Paris avant le mois de décembre.[17]
Gheorghe Bibescu[18]
était né à Craiova en 1804. Envoyé à Paris en 1817, il avait
poursuivi ses études dans la capitale française et était devenu docteur
en Droit de la faculté de Paris. Après une carrière de dix ans dans
l'administration publique, il avait démissionné en 1834 pour vivre à
Paris et à Vienne[19].
Chef de l'opposition au prince Ghica après son retour en Valachie, il
venait d'être élu hospodar le 1er janvier 1842 lorsque Nerval fit sa
connaissance à Constantinople en septembre 1843[20].
Bibescu avait dû attendre que la situation se calmât en Serbie, où
Alexandre Karadjordjevic venait d'être reconnu par l'Empire ottoman, pour
accomplir à Istambul les cérémonies d'investiture auprès du Sultan.
Ioan Filitti raconte, dans son ouvrage fondamental consacré aux
Principautés sous les Règlements organiques, les conditions du séjour
du nouvel hospodar dans la capitale de l'Empire. Gheorghe Bibescu quitta
Bucarest en grande pompe le 16 août 1843, accompagné de son secrétaire
d'Etat Manoil Baleanu, de trois secrétaires, de l'ispravnic de
Dolj, Iancu Bibescu, et de six étalons confiés aux soins du lieutenant
Racota[21].
L'hospodar de Valachie n'était pas venu à Constantinople pour les fêtes
du Ramadan[22],
comme l'écrit Nerval, mais, d'une part, pour obtenir son indispensable
investiture, et, d'autre part, pour régler deux questions importantes et
qui préoccupaient le nouveau prince régnant: celle des couvents consacrés
et celle des douanes[23]. Gheorghe Bibescu
prolongea donc jusqu'au 16 octobre son séjour à Constantinople. Il était
à Bucarest le 19 octobre, comme en témoigne une lettre qu'il adressa le
même jour à Mihaïl Sturdza, prince de Moldavie[24].
L'hospodar de Valachie avait donc
quitté la capitale ottomane douze jours avant Gérard, parti le 28
octobre à bord de l'Eurotas. Même si Nerval prévoyait, le 7
septembre, d'accompagner son ami le peintre en Valachie "et en
Servie"[25],
force nous est de constater que ni lui ni Rogier ne répondirent à
l'invitation du prince qui leur promettait "un accueil des plus
magnifiques". Certes, la promesse n'était pas un vain discours,
quand on connaît l'excellente réputation dont jouissaient déjà les
Français dans les principautés roumaines[26];
Bibescu lui-même avait reçu une part importante de son éducation à
Paris. Mais deux raisons matérielles allaient empêcher la réalisation
de ce séjour en Valachie. Et d'abord, l'un des articles du Règlement
organique prévoyait pour les voyageurs étrangers la disposition
suivante:
Ceux qui s'introduiront sur le
territoire valaque sans faire quarantaine seront envoyés aux salines (ou
travaux forcés) à perpétuité.[27]
Or, à son arrivée à
Constantinople le 25 juillet 1843, Gérard a déjà dû subir deux
quarantaines: la première à Beyrouth[28],
et la seconde à Smyrne, durant dix jours[29].
Il avoue sa lassitude dans une lettre adressée à son père le 25
juillet:
Que de quarantaines pour arriver
dans cette région presque civilisée![30]
Rien d'étonnant dans le fait
qu'il hésite à quitter Constantinople pour Bucarest et la Serbie[31],
même s'il ignore encore qu'une troisième quarantaine de dix jours
l'attend à Malte, au retour![32]
La deuxième raison de l'ajournement du voyage est d'ordre financier: Gérard pouvait certes aller à Bucarest et rentrer en France par Vienne et l'Allemagne, mais toujours se posait le problème de l'argent, comme il l'avoue dans la même lettre adressée à son père avant la rencontre avec l'hospodar de Valachie: Maintenant, rentrerai-je par la
Grèce et Triestre, ou par Vienne et l'Allemagne? C'est une question de
temps et d'argent. Or, depuis mon départ de Paris, j'ai un peu gaspillé
de l'un et de l'autre, sur terre et sur mer.[33]
Une chose est certaine: vers le 5
octobre, c'est-à-dire un mois environ après l'invitation du prince
roumain, Nerval décida qu'il n'irait pas en Valachie:
Maintenant je compte profiter
d'une occasion dans trois semaines, pour atteindre Athènes, d'où,
quelques jours après, je remonterai par Corinthe, Corfou et
l'Adriatique...[34]
Son ami Rogier et lui-même
s'excusèrent sans doute auprès du prince Gheorghe Bibescu, avant le départ
de celui-ci pour la Valachie le 16 octobre 1843.
Nous ne glisserons plus très las
dans des caïques,
Vers les coteaux dorés comme des
raisins mûrs,
Adieu, blanche mosquée aux
vieilles mosaïques,
Parois de porcelaine et contours
archaïques.
Nous ne rêverons plus la nuit
sur les grands murs,
Nous ne glisserons plus très las
dans des caïques.
(Emile Vitta, Passage sur
terre, 1938, "Scutari")
Même si nous eussions désiré
la conjonction, certes plus émouvante, du Prince d'Aquitaine et de la
Terre roumaine, quelle fut l'importance de cette rencontre, à
Constantinople, de deux hommes venus y joindre les deux extrémités de
l'Europe? Avec ce prince, c'est tout un peuple que rencontra Nerval. Il
est notoire que le Roumain Gheorghe Bibescu impressionna fortement l'écrivain,
qui parle non sans admiration, dans sa correspondance, du "grand
Hospodar du lieu"[35].
Sans doute le prince l'entretint-il de ces Moldo-Valaques que Nerval
croisa tant de fois, à Vienne, à Constantinople, à Paris, et dont il
parle trop dans le Voyage en Orient pour qu'il ne les ait pas côtoyés.
Il les remarqua si bien, en déambulant dans les vieilles rues de Péra,
qu'il s'en souvint une fois revenu en France. Trois ans plus tard, en
effet, Camille Rogier publia un album de souvenirs de la Turquie[36],
dont la préface et le "texte descriptif" non signé sont en
partie de Nerval, comme l'a montré Gilbert Rouger[37].
Or, le texte descriptif composé par Gérard contient lui aussi quelques
allusions aux Valaques. On regrette seulement que les deux amis de la bohème
parisienne n'aient pas répondu à l'invitation de Gheorghe Bibescu: sans
doute pourrait-on admirer aujourd'hui un autre Album valaque par le
"bon Rogier souriant dans sa barbe"[38].
[1]
D. BOLINTINEANU, Brises d’Orient, Paris : Dentu, 1866. [2] NERVAL, OE, I, p. 946.
[3]
M. TOURNEUX, “Gérard de Nerval prosateur et poète”, in: L’Âge
du romantisme, 3e livraison, Paris, 1887, p. 10. [4] NERVAL, OE, II, p. 439. [5] Ibidem.
[6]
A.H.J. UBICINI, Lettres sur la Turquie…, Première partie :
les Ottomans, 2e édition, Paris : Dumaine, 1853, p.
17.
[7]
C’est le cas du Curier de ambe sexe (« Le Courrier des
deux sexes »), rédigé et édité à Bucarest de 1837 à 1847
par Heliade Radulescu, de Gazeta de Transilvania (« La
Gazette de Transylvanie »), qui parut à Brasov à partir de
1838, et de Foaia pentru minte, inima si literatura (« La
Feuille pour l’esprit,
le cœur et la littérature »), éditée toujours à Brasov de
1838 à 1865. Le Magazin istoric pentru Dacia (« Magazine
historique pour la Dacie »), édité à Bucarest de 1845 à
1848, était en vente à Paris. [8] NERVAL, OE, II, pp. 452-453. [9] Ibidem, p. 454. [10] Ibidem, p. 472. [11] Ibidem, p. 490. [12] Ibidem. [13] Ibidem, p. 493.
[14]
Ibidem, pp. 493-503. Le
texte nous porte à croire que la promenade est accomplie par
l’ensemble des personnes présentes dans la grande sale de la
demeure de Kourou-tscheshmé: “Les attachés de l’ambassade…”
(p. 494) ; « Mes compagnons… » (p. 495) ;
« Un des assistants nous raconte… » (p.
502).
[15]
NERVAL, OE, I, p. 937.
[16]
En s’appuyant uniquement sur le texte du Voyage en Orient,
Nicolae Iorga a identifié en 1938 l’hospodar de Valachie :Dans
une maison arménienne de Kourou-tscheshmé, où aimaient se loger les
Phanariotes, comme aussi à Arnaout-kuei, visité ensuite, le voyageur
assure s’être trouvé dans la compagnie de plusieurs attachés de
l’ambassade française, d’un prince belge et de l’hospodar de
Valachie, venu pour les fêtes à Constantinople – c’est-à-dire
pour son investiture, ce qui pourrait donner une date. Mais on sait
que ce voyage eut lieu en 1843. De fait il s’agit de Georges
Bibescu. » (N. IORGA, « Entre la Turquie moderne et les
Empires chrétiens de récupération », Revue historique du
Sud-Est européen, Bucarest, 1938, p. 71.)
[17]
NERVAL, OE, I, p. 946.
[18]
Cf. illustration.
[19]
G. BIBESCO, Roumanie. D’Andrinople à Balta-Liman (1829-1849). Règne
de Bibesco. Correspondance et documents. 1843-1856, tome I, Paris :
Plon, Nourrit et Cie, 1893, pp. 33-34.
[20]
Nous avançons début septembre, avant le 7. En effet, Nerval
annonce la rencontre à Gautier dans une lettre probablement datée du
7 septembre (d’après Richer et Béguin) ; le style de la
lettre semble donner à l’événement un caractère récent.
[21]
I.C. FILITTI, Domniile române sub Regulamentul organic, 1834-1848,
Bucarest: Socec & Sfetea, 1915, pp. 297-298.
[22]
Béguin et Richer signalent, en utilisant M. Bedrettin Tundjel,
« qu’en 1843 (1259 H.), le Ramazan dura du 25 septembre au 25
octobre » (NERVAL, OE, II, p. 1391). Bibescu se trouve à
Constantinople dès la fin d’août 1843, donc bien avant le début
des fêtes.
[23]
I.C. FILITTI, op. cit., pp. 297-298.
[24]
G. BIBESCO, op. cit., pp. 205-207.
[25]
Encore une fois Nerval semble vouloir absolument rattacher la Valachie
à la Serbie.
[26]
Sur les voyageurs français dans les Principautés à l’époque
romantique, cf. N. IORGA, Istoria Românilor prin
calatori, éd. Adrian Anghelescu, Bucarest : Eminescu, 1891,
pp. 515-610.
[27]
Règlement organique de la Principauté de Valachie,
3e chap., art. 2, 1er §. Apud :
G. BIBESCO, op. cit., p. 38.
[28]
NERVAL, OE, II, pp. 280-284 (La quarantaine).
[29]
Ibidem, p. 436.
[30]
NERVAL, OE, I, p. 935.
[31]
D’où il pourrait rejoindre la route d’Allemagne, en remontant le
Danube à partir de Belgrade.
[32]
NERVAL, OE, I, p. 952; OE, II, p. 623.
[33]
NERVAL, OE, I, p. 936.
[34]
Ibidem, p. 947.
[35]
L’adjectif grand garde ici son sens plein. En effet, les
dictionnaires français de l’époque ne mentionnent pas grand
hospodar (comme « Grand Turc », « grand duc »,
« grand vizir ») : « Titre de certains princes
vassaux du Grand-Seigneur » (N. LANDAIS, Dictionnaire général
et grammatical des dictionnaires français, 11e édition, Paris :
Didier, 1851 (II, p. 43) ; « Prince vassal du Grand Turc »
(F. RAYMOND, Dictionnaire français, 9e édition,
Paris : Hingray, 1850, p. 209.
[36]
C. ROGIER, La Turquie, mœurs et usages des Orientaux au dix-neuvième
siècle…, Paris : l’Auteur, 1846.
[37]
NERVAL, Voyage en Orient, éd. Gilbert Rouger, « Collection
nationale des classiques français », Paris : Imprimerie
nationale de France, 1950, IV, p. 120. « S’il veut enfin
revivre les jours passés à Constantinople, il lui suffit d’ouvrir
le recueil de lithographies que vient de publier le peintre Camille
Rogier, vieux compagnon du Doyenné naguère retrouvé en Turquie ;
l’ouvrage de son ami lui est cher ; il l’a lui-même préfacé
et commenté. »
[38]
NERVAL, OE, I, p. 6 (Petits châteaux de Bohème).
(c) Michel Wattremez, 1986
pour
le texte - for text only |